mercredi 20 janvier 2010

20/01 Rocher du Baconnet

Je pensais me reposer cette semaine mais ce fut encore plus fort que moi ... Ciel clair prévu ce matin avant que le ciel ne se couvre. Je restais un peu sur ma fin de la montagne de Gresse avec ma dernière excursion la bas qui ne fut pas une réussite. Du coup je suis parti tôt ce matin pour monter au rocher du Baconnet depuis Chauplane et avoir un levé de soleil sur le Mont-Aiguille.


Comme je sais que je suis sensible du genou à la descente, j'ai pris le plus gros sac plastique qui trainait à la maison pour m'en servir de luge. Michaël m'avait déjà suggéré ça pour la descente alors il fallait bien essayer !

Je suis arrivé à Chauplane vers 8h l'horizon Est s'illuminait joliment ! Mais j'étais à ce moment coincé derrière des arbres et pas moyen d'en sortie une large photo.


J'ai traversé le village de Chauplane sans bien comprendre le tracé du sentier, mais j'ai bien pris en compte le panneau du premier chemin à gauche : "C'est pas par là"...

Les premiers rayons du soleil apparaissent ! Le Mont-Aiguille et le Grand Veymont se chargent de couleurs.


Le pas des Bachassons


Le grand Veymont


Le petit Veymont.




J'ai ensuite remonté la prairie en passant à travers le bois pour longer un peu la crête. Mais lorsque la forêt fut finie, j'ai suivi la trace qui s'éloignait du bord, ce qui m'arrangeait vis à vis des chiens.




Le ciel était plafonné et le soleil passa rapidement au dessus de cette barrière. Toute la suite de la sortie fut donc sous une lumière plate.
Les 550 mètres de dénivelé amenant au sommet ne furent finalement pas trop difficiles ! Sur la zone supérieure de la crête je suis allé jeter un coup d'oeil au bord lorsque les pierres émergeaient et j'ai eu le plaisir de voir trois chamois courir dans la pente sous les falaises. Deux adultes et un jeune avec des cornes encore petites.
Avec une grand angle sur l'appareil, je n'eu pas mieux que la photo suivante. De toute manière en très forte plongée comme là, et avec cette lumière, aucun regret.





Arrivé au sommet, une vague de nuage se préparait à sauter la barrière du Vercors. Mais les nuages du dessus empêchaient de bien la discerner. Dommage c'est un phénomène qui me plait vraiment !




C'était le moment de redescendre ! Le moment de tester la technique du sac plastique ! Les chiens se demandaient ce que je faisais ! Bixy toujours tranquille, mais l'autre a commencé à me sauter dessus et ça ne s'est pas arrête jusqu'en bas ! Décidément ça l'excite de me voir assis par terre et glisser !




J'ai d'abord essayé assis sur le sac mais il avait tendance à glisser sur les cotés. J'ai donc fini par carrément me mettre dedans, je rentrais jusqu'à la taille. Finalement, ça marchait pas trop trop mal ! La neige fortement croutée a compliqué un peu l'affaire : des fois ça ne cassait pas et ça glissait du tonnerre et des fois la croute cédait et me labourait les cuisses et les fesses car ça avançait quand même !
J'avais rangé l'appareil pour la luge et je n'ai pas pu immortalisé ça ... peut être une prochaine fois !

Je n'ai remis les raquettes qu'à la lisière de la forêt là où j'étais passé déjà le 1er janvier.
Je suis donc repassé voir l'arbre que j'avais pris en photo et j'ai découvert qu'avec un cadrage sensiblement similaire à l'autre fois, j'avais en fait aussi le Mont-Aiguille ...


Ancienne photo lors de la sortie du 1er janvier :



La suite de la descente fut vraiment pénible. Les raquettes passaient sous la croute de neige et s'enfonçaient dans une poudreuse. Ca m'a vraiment crevé. Bixy a beaucoup souffert de cette partie ! Ma trace en raquette n'était pas à sa taille et elle s'enfonçait jusqu'aux épaules en cassant la couche de neige dure. Dès qu'elle voyait une autre trace elle allait dessus mais la direction n'était jamais la bonne...
Au début du vallon ramenant au hameau, je suis tombé sur une réalité de l'hiver ! Un chevreuil adulte avait dû mourir là au début des chutes de neiges (probablement pendant la vague de froid). La neige l'avait recouvert de sorte qu'on ne pouvait le deviner. Mais les carnivores ont du flair et l'un d'entre eux a dû apprécier cette nourriture providentielle. Il avait creusé un trou de 40cm de profondeur pour atteindre la carcasse et s'est rassasié. La neige alentour était clairsemée de tâches de sangs et de touffes de poils. J'ai déneigé un peu pour voir si il s'agissait d'un mâle avec des bois mais ce n'était pas le cas. Je n'ai donc pas touché à la dépouille et j'ai continué mon retour en persuadant les chiens de me suivre ... ils seraient bien rester là !

Finalement les traces des skis de randos se rassemblaient dans le vallon où j'allais et donc au fur et à mesure la trace se durcissait. J'ai donc pu finir sans les raquettes confortablement.

Les toutous n'ont pas demandé leur reste pendant le trajet du retour !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Mouah ha ha on est pété de rire avec le mika, j'en ai mal au bide. Excellent ta technique de boulification dans le sac ! on a hate de voir ça !
so

MichaelGirerd a dit…

"J'ai donc fini par carrément me mettre dedans" ... Forcément ces photos là on y a pas droit hein!!!!

En tout cas les 2 photos identiques pour comparer (l'arbe et le mont aiguille) c'est une super idée! Il faudra y retourner à l'automne et au printemps!

Je crois que je vais relire ton post à chaque fois que j'ai pas le moral!!! Trop drôle!