Je remonte donc en voiture, et pars en direction de Briançon. Vu combien je me suis torturé l'esprit avec le fait que je n'ai pas de quoi me payer un restau, je décide d'aller retirer de l'argent dans cette petite ville ...
Grosse erreur ! Briançon rêve peut être de prendre à Grenoble la couronne de capitale des Alpes, mais on peut allègrement lui donner la couronne de ville reine de la galère en bagnolle ! Bon je suis un peu fatigué et peut être pas très objectif mais franchement je ne trouve pas ce que je veux et je me fais embarquer un peu n'importe où à cause de sens interdits à répétition !
Je finis par dégoter une banque et y retirer des sous. Je me sauve après avoir refais contre mon gré tout le tour du centre ville... En avant pour la prochaine destination : le Queyrasse ! Les locaux appellent ça plutôt le Queyra ! Chacun son goût !
Je prends donc la route de Cervières qui s'enfonce dans les montagnes. Je n'ai toujours pas mangé, je suis bien crevé ... donc je bifurque sur une piste forestière qui descend dans la combe dans une forêt de pins. Je me trouve une petite place tranquille qui sent bon la résine. C'est le moment de révasser, de manger un bon cassoulet en boîte et de boire une bonne bière. C'est fou ce qu'un simple plat en boîte peut être délicieux quand on a vraiment la dalle !
Le seconde fournée de cassoulet qui chauffe !
J'accroche les chiens à des arbres et je fais sécher le duvet et mes fringues ... on est trop bien ici !.
Je reprends la route et passe à Cervières. Je croise quelques locaux marchant un peu au milieu de la route...
J'attaque ensuite la montée du col de l'Izoard. Le contraste des mélèzes et des sapins est superbe ! (C'est peut être des épicéas je ne suis pas allé vérifier !)
Bientôt la neige recouvre toutes les pentes à l'ombre. Les lacets se multiplient en arrivant au col. Ca y est, j'arrive dans les "casses" : de grands pierriers avec des pointes dressées et érodées. C'est un peu lunaire mais c'est beau.
Je me gare au col au milieu de tous les touristes. Je monte sur la petite bosse à coté comme tout le monde. C'est quand même chouette ! Par contre là j'ai un peu peur : il y a vachement de neige par ici ! Certes j'ai face à moi tous les versants Nord, mais quand même !
Je laisse ces pensées de coté un moment. Je reviens à la voiture m'équiper, et je file coté Est du col, histoire de prendre un peu plus de hauteur. Le petit sommet de l'Arpelin a l'air bien chouette.
Je passe devant la pierre du col.
Je traverse ensuite quelques pierriers enneigés.
La vue est belle !
Je passe à coté de touristes en train de pique niquer. Les chiens sentent la bouffe et se mettent à leur tourner autour. Visiblement, il s'agit d'Alsaciens ou de gens de par là haut. Ils finissent par offrir une vieille saucisse à chaque toutou ! Merci !
Nous continuons un peu mais rapidement ça coince ! Le sommet est bien dégagé à partir du "col perdu" mais avant cela il y a une grande pente de neige à traverser et je ne suis pas du tout confiant ! D'autres l'ont fait, mais ça ne change rien !
J'abandonne l'Arpelin. Je fais machine arrière et reste un peu haut dans la pente pour avoir vue sur le col et vers le Sud.
Non loin de moi, une grande coulée de neige est passée. Je me dis que je serais mieux dans des coins moins neigeux ...
Je rejoins la voiture et entame la descente vers Arvieux.
La route se tourne et se retourne ... dans un paysage splendide. Le clou du spectacle, la casse déserte, est partiellement enneigée.
Autre vue plus minérale sur la casse déserte
Après encore de nombreux virages j'arrive à Brunissard. Ici c'est aussi le paradis des mélèzes. La petite station de la Chalp y dessine ses quelques pistes de ski alpin.
Je cherche un point de ravitaillement car mes stocks d'eau sont presque vides. Merveille : Un parking avec WC, fontaine, table et point recyclage ! Tout ce qu'il me faut ! En avant pour le remplissage de bouteilles, la vaisselle, un brossage de dents avec de l'eau à 2°C, nettoyage complet de la voiture, et une pause grignotage !
Le drôle de clocher en arrière plan m'interpelle et je vais faire un petit tour dans le village.
Panneau qui attise ma curiosité mais je n'en saurai pas plus ...
Je reprends ma route vers le Sud ... sans véritable but. Une habitante du coin ... bien maquillée.
J'attaque ensuite la montée du col de l'Izoard. Le contraste des mélèzes et des sapins est superbe ! (C'est peut être des épicéas je ne suis pas allé vérifier !)
Bientôt la neige recouvre toutes les pentes à l'ombre. Les lacets se multiplient en arrivant au col. Ca y est, j'arrive dans les "casses" : de grands pierriers avec des pointes dressées et érodées. C'est un peu lunaire mais c'est beau.
Je me gare au col au milieu de tous les touristes. Je monte sur la petite bosse à coté comme tout le monde. C'est quand même chouette ! Par contre là j'ai un peu peur : il y a vachement de neige par ici ! Certes j'ai face à moi tous les versants Nord, mais quand même !
Je laisse ces pensées de coté un moment. Je reviens à la voiture m'équiper, et je file coté Est du col, histoire de prendre un peu plus de hauteur. Le petit sommet de l'Arpelin a l'air bien chouette.
Je passe devant la pierre du col.
Je traverse ensuite quelques pierriers enneigés.
La vue est belle !
Je passe à coté de touristes en train de pique niquer. Les chiens sentent la bouffe et se mettent à leur tourner autour. Visiblement, il s'agit d'Alsaciens ou de gens de par là haut. Ils finissent par offrir une vieille saucisse à chaque toutou ! Merci !
Nous continuons un peu mais rapidement ça coince ! Le sommet est bien dégagé à partir du "col perdu" mais avant cela il y a une grande pente de neige à traverser et je ne suis pas du tout confiant ! D'autres l'ont fait, mais ça ne change rien !
J'abandonne l'Arpelin. Je fais machine arrière et reste un peu haut dans la pente pour avoir vue sur le col et vers le Sud.
Non loin de moi, une grande coulée de neige est passée. Je me dis que je serais mieux dans des coins moins neigeux ...
Je rejoins la voiture et entame la descente vers Arvieux.
La route se tourne et se retourne ... dans un paysage splendide. Le clou du spectacle, la casse déserte, est partiellement enneigée.
Autre vue plus minérale sur la casse déserte
Après encore de nombreux virages j'arrive à Brunissard. Ici c'est aussi le paradis des mélèzes. La petite station de la Chalp y dessine ses quelques pistes de ski alpin.
Je cherche un point de ravitaillement car mes stocks d'eau sont presque vides. Merveille : Un parking avec WC, fontaine, table et point recyclage ! Tout ce qu'il me faut ! En avant pour le remplissage de bouteilles, la vaisselle, un brossage de dents avec de l'eau à 2°C, nettoyage complet de la voiture, et une pause grignotage !
Le drôle de clocher en arrière plan m'interpelle et je vais faire un petit tour dans le village.
Panneau qui attise ma curiosité mais je n'en saurai pas plus ...
Je reprends ma route vers le Sud ... sans véritable but. Une habitante du coin ... bien maquillée.
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