vendredi 14 octobre 2011

14/10 Tête des chaudières

Des bouquetins, une vue splendide, pas mal de doutes, une grotte, un refuge et l'ami Alex : voilà les ingrédients pour faire une sortie vraiment chouette !

Un beau rond de sorcière nous accueille pour démarrer cette sortie dans le Vercors.

Ca démarre gentiment : nous suivons les pistes forestières à travers la forêt bien plate et le parcours de golf. J'aimerai bien avoir un joli petit chalet comme celui là, perdu au fond des Alpes, pour faire quelques excursions...

J'ai mis Alex au courant de ce qui nous attend : Au départ de Corrençon nous partons vers le sud-est à la recherche du refuge et de la grotte de la combe de fer. Sur internet, il n'y a plus d'infos permettant de les trouver : tout ayant été retiré à la demande des spéléologues ayant construit la cabane. Soit, j'ai quand même une vague idée de là où elle se trouve.

Je fais un petit briefing à Alex sur le maniement de la carte et de la boussole, c'est toujours plus sympa d'être deux à comprendre quand on est bien parti pour se perdre :)

Quand la piste ne nous fait plus avancer dans la bonne direction, nous partons dans la forêt pour la combe de fer. Nous suivons le terrain et finissons par nous séparer un peu pour avoir plus de chance d'apercevoir le refuge à travers les arbres. Une jolie plante croisée au milieu de nulle part.

Nous finissons par nous repérer un peu et aboutissons à un truc bizarre ... Y a-t'il un scialet la dessous ? En tout cas, la dissimulation attire plus l'attention qu'autre chose ...

Nous trouvons finalement le refuge. Alors que nous n'y croyions plus !

La grotte l'accompagne.

Les chiens vont garder nos affaires au refuge.

Voilà entre autres, pourquoi nous sommes venus. Découvrir l'ambiance des grottes sans vraiment faire de spéléo ! La descente est raide et il commence à y avoir quelques virages.

Rapidement, on perd la lumière de l'extérieur et tout se fait à la frontale.

 Nous descendons, croisant des rondins de bois sans trop comprendre comment ils sont arrivés là. Celui là est recouvert de calcaire.

Le couloir s'enfonce encore et se rétrécit.

Un chauve-souris est affolée par les lampes. Elle tournoie autour de nous. C'est le genre de truc impossible à prendre en photo.

La surface nous semble bien loin. Cela fait 15 minutes que nous avançons doucement sous terre. Les virages successifs nous ont complètement fait perdre le nord. Nous nous arrêtons là. C'est plutôt déroutant.
 Et nous reprenons le chemin en sens inverse. Il va falloir monter maintenant ... voilà qui réchauffe fortement !

Nous quittons ce joli petit coin de forêt et partons pour les crêtes de la barrière Est. Le brouillard nous bouche complètement la vue. Une fois au pied de l'alpage, nous tirons droit vers la crête vers la tête des chaudières.

A la limite du brouillard

Nous émergeons sur grandes dalles de lapiaz; Un groupe de bouquetins nous observe.

Il faut remonter tout ça !

En avant Alex !

 On quitte la pierre pour l'herbe histoire que ça soit plus simple mais ça grimpe toujours.

Et voilà ! Une immense mer de nuage bouche toute la vallée de Grenoble.

Nous trouvons de nouveaux bouquetins en rejoignant le sommet des rochers de la Balme.


Vers le Sud, le Mont Aiguille se noie, le Grand Veymont, lui, émerge un peu avec les plus hauts de la barrière.

De gauche à droite : du Nord au Sud, toute la barrière sous la mer.


La marée haute menace de déferler sur le plateau par le pas de la Balme, on dirait que nous allons devoir replonger dans le brouillard.

La face Nord-Est du sommet des rochers de la Balme : un harde de bouquetins se promène sur les vires.

Nous pique-niquons dans le vent froid avant de rejoindre le pas de la Balme.

Dans le brouillard, nous allons faire quelques enjambée dans le pas, mais comme nous n'y voyons rien nous n'allons même pas jusqu'aux lacets.

Nous rentrons à Corrençon par le sentier classique. Derrière nous la Tête des chaudières se bat avec les nuages ...

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